On distingue 2 modèles de générateurs, en fonction de leur rôle dans un circuit : les générateurs de TENSION (selon Thévenin) les générateurs de COURANT (selon Norton)

Un générateur est assimilé à un générateur de tension, lorsque sa charge (Rc) n'influence pas la tension que le générateur délivre. La résistance interne du générateur doit donc être très inférieure à la résistance de sa charge . Lorsque la charge ( Rc) d'un générateur est beaucoup plus petite que sa résistance interne (r) : la tension aux bornes de la charge est fonction de la résistance de cette charge, nous avons alors fabriqué un générateur de courant. On peut également considérer un "générateur de puissance" quand la résistance interne et la charge sont identiques (c'est le cas où le générateur fournit sa puissance est maximum).

Mr .Norton :

Tout circuit électrique linéaire peut se simplifier en un " équivalent Norton." Il doit être représenté par un générateur de courant auquel on ajoute une résistance en parrallèle.

Une transformation n'a d'intéret que lorsqu'on souhaite définir un générateur vu d'un dipôle que l'on considère comme récepteur. Exemple : Nous définissons R3 comme récepteur, nous allons donc chercher à connaître la valeur du courant (de courcuircuit) et de la résistance équivalente du générateur Norton ; Vu des points A et B. Pour connaître le courant du générateur, il faut courcircuiter la résistance R3 et calculer le courant qui traverse ce courcircuit : I = U1 / (R1+R2). Pour la résistance équivalente : il faut courcircuiter le ou les générateurs, calculer Req , Vu des points A et B , dans ce cas Req = R1 + R2. * ne pas inclure la charge dans le calcul ( R3 ). =

Dans une application qui comporte plusieurs générateurs ; il est parfois intéressant de savoir quel serait, par exemple le courant ou la tension aux bornes d'un bi-pôle lorsqu'il change de valeur.Et cela, sans avoir à recalculer les éléments qui forment le générateur équivalent.